Alors qu’il avait annoncé sa candidature à l’élection présidentielle du 20 décembre prochain sur tous les médias de Kinshasa, Jean-Pierre Lisanga Bonganga n’est pas prêt à faire acte de celle-ci.
A deux jours de la fermeture du bureau de réception et de traitement des candidatures (BRTC) prévue ce dimanche 8 octobre, le leader de l’Alliance des pro- Etienne Tshisekedi Wa Mulumba (APETM) sollicite le report d’une semaine de l’opération du dépôt.
Dans une correspondance adressée à la Commission électorale nationale indépendante (CENI), il évoque la complexité des conditions requises pour les prétendants candidats à la magistrature suprême.
“Nul n’ignore le fait que les conditions exigées aux candidats à la présidentielle sont plus laborieuses, rigoureuses et onéreuses que celles imposées aux candidats aux autres élections. De ce qui précède, nous sollicitons, auprès de votre institution d’appui à la démocratie, un report de sept (7) jours ouvrables pour le dépôt des candidatures à l’élection présidentielle”, a écrit Jean-Pierre Lisanga Bonganga.
Pourtant, l’ancien ministre d’État en charge des Relations avec le parlement a réuni les éléments de son dossier de candidature aux législatives nationales à Kinshasa.
Dans l’opinion publique, cette aventure du « Vieux Saïo » ne passe pas. De congolais estiment que Lisanga Bonganga a trop de problèmes à régler avant de prétendre briguer l’élection présidentielle.
Du coup, sa demande de report de la date de la fin du dépôt des candidatures est considérée comme un prétexte pour camoufler son incapacité à candidater.
Jean Pérou Kabouira
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