Il n’a jamais fait l’armée, ni faire partie d’un mouvement insurrectionnel. Mais en mars 2025, après la chute de la ville de Goma, dans la province du Nord-Kivu, Est de la République démocratique du Congo, il a été victime de la barbarie humaine. Perdant femme, enfants et biens.
Georges M. nous a raconté sa capture par les rebelles dans la cité de Bunagana, frontalière avec l’Ouganda ainsi que sa fuite pour se retrouver dans un camps de réfugiés où il a vécu des traitements inhumains.
Il a évoqué des traumatismes, des maladies, des manques de nourriture, de l’eau potable, des installations sanitaires, avant de connaître le pire. Des nouveaux bombardements qui ont impacté les camps de réfugiés les forçant à des nouveaux déplacements.
Il s’est posé la question de savoir sa part des responsabilités dans cette guerre qu’il a qualifiée « d’inopportune en plein 21ème siècle», avant d’appeler les parties prenantes à des discussions sérieuses pour épargner la vie des populations victimes.
Aujourd’hui, Georges est gravement malade et c’est d’une part à cause de ce qu’il a vécu. S’il a accepté de nous partager son histoire, c’était pour se décharger d’un fardeau qu’il ne supporte plus.
Entre janvier et juin 2025, plus de 11.000 vies humaines ont été décimées dans le Nord-Kivu, selon la société civile locale, avec un impact considérable sur le plan socioéconomique du pays. Il sera difficile de le rattraper. Mais ce que espèrent les victimes et leurs proches, c’est la cessation de cette guerre ainsi que la réparation.
Mais pour que pareille situation ne se répète plus, les droits doivent être plus forts que les hommes car nul n’est au dessus de la loi. La population ne doit jamais être utilisée comme bouclier. Ainsi, d ne l’histoire de toute guerre, il faudra toujours écrire les abus avec l’encre rouge, afin que personne ne puisse l’oublier.
CONGORELEVÈ.NET
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