RDC- Médias: La seule façon d’exiger le droit de publier une information, c’est de publier

L’arrivée des rebelles en République démocratique du Congo (RDC) a mis l’accès à l’information vraie en berne.

Ces derniers jours, les réseaux sociaux ont été enflammés par les déchaînements des journalistes qui ne supportent plus les interdits ni les autorisations avant toute publication. 

« Dans ce pays, l’information n’est pas fausse ou vraie : elle est autorisée ou interdite, selon l’heure et l’intérêt. Le journaliste n’informe plus, il attend la permission. La vérité ne précède pas le communiqué, elle le suit», a-t-on lu sur la page d’un journaliste congolais. 

Par contre, pour renforcer sa démocratie et la liberté d’expression, le pays a adopté une nouvelle loi sur la presse qui garantit ces libertés, rendant l'accès à l'information plus facile, notamment via les réseaux sociaux.

Ainsi, les journalistes n’ont plus à se faire ni à se taire. Tout en restant professionnels et en respectant l’éthique et la déontologie, ils doivent contribuer à la matérialisation de cette réforme en exerçant en toute liberté leur droit le plus absolu; celui de publier.

«La seule façon d’exiger le droit de publier une information, c’est de publier», a souligné un chevronné de la presse ajoutant que ne pas le faire, c’est manquer à son devoir et contribuer à la chute du quatrième pouvoir. 

Nul n’a le pouvoir d’orienter une pensée ni de déformer la vérité. C’est là où intervient l’importance du journaliste, l’église au milieu du village qui vit les faits et les publie tel que vécus. 

La liberté d’expression est un droit fondamental garanti en RDC. Elle est instituée par la Déclaration Universelle des droits de l’homme (DUDH), le Pacte international relatif aux droits civils et politiques, la Charte africaine des droits de l’homme, et même la constitution de la RDC.

La RDC ayant ratifié tous ces instruments devait les respecter, les protéger et même les faire respecter. Et les journalistes également. 

Eidge Man/CONGORELÈVE.NET

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