Le besoin de mettre en place des centres de formation professionnelle pour la prise en charge des jeunes de la République démocratique du Congo (RDC) en général, et ceux désœuvrés, en particulier, a été exprimé lundi, au cours d’un entretien, par un acteur social.
« Les jeunes demandent une éducation de qualité et accessible à tous à travers la réhabilitation des écoles, un soutien accru aux enseignants, mais aussi la multiplication des centres de formation professionnelle dans les quartiers pour ceux qui ne peuvent pas suivre un cursus classique », a déclaré Regulis N’kabu, président de la Dynamique des Congolais nationalistes.
« L’alphabétisation et le rattrapage scolaire doivent être renforcés pour que personne ne reste en marge », a-t-il ajouté.
Par ailleurs, M. N’kabu a fait savoir que les jeunes congolais ont besoin également de campagnes de sensibilisation à la santé sexuelle et aux IST/VIH, mais surtout d’un accès simplifié aux structures de soins.
A l’en croire, l’appui psychologique pour les jeunes en détresse doit aussi être intégré dans la politique de santé publique en RDC.
« En plus, un soutien réel à l’emploi et à l’entrepreneuriat se veut dans le chef des jeunes congolais. La jeunesse veut créer, travailler, innover. Elle demande que des partenariats soient établis avec les entreprises pour faciliter l’accès aux stages et aux premiers emplois », a dit Regulis N’kabu.
« Les jeunes éprouvent aussi le besoin d’une citoyenneté active et engagée. Ils veulent comprendre leurs droits civiques, participer aux décisions publiques, voter en connaissance de cause. Pour ce faire, ils demandent des formations à la citoyenneté, la création de clubs de leadership dans les écoles, et l’encouragement à l’engagement communautaire », a soutenu le président de la Dynamique des Congolais nationalistes.
Cet acteur social a insisté sur l’accès équitable à la culture, aux sports et aux loisirs pour soutenir le développement des jeunes, expliquant qu’il y a un besoin d’espaces d’expression.
« Les jeunes demandent la réhabilitation des terrains de sport, des centres culturels, des bibliothèques, mais aussi l’organisation de tournois, concours et festivals pour mettre en valeur les talents congolais », a-t-il renchéri.
Pour lui, les jeunes congolais ne manquent ni de rêves, ni de volonté, soulignant qu’ils réclament des conditions concrètes pour devenir les véritables acteurs du changement dans leur pays.
En République démocratique du Congo, la population est majoritairement jeune. La jeunesse incarne une force vive, un potentiel considérable.
Avec ACP
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