Les gouverneurs de provinces de la République démocratique du Congo ont été appelés à dupliquer le modèle agricole de la province de Lomami, qui vise entre autres à bien gérer des projets agricoles structurants, pour le développement de la République démocratique du Congo.

C’était lors d’un entretien mardi entre CONGORELÈVE.NET et un ingénieur agronome, après l’annonce faite par Me Iron Van Kalombo, gouverneur de Lomami, de la création d’une société agro-pastorale du portefeuille provincial.

Cet instrument public, Société par action simplifiée unie personnelle (SAPLO), qui vise à bâtir une agriculture durable moderne et inclusive veut également accompagner la mécanisation de l'agriculture, garantir la production durable et compétitive et rapprocher le tas d'agriculteurs agricoles.

Avec ce modèle, a fait savoir le gouverneur, la SAPLOM a réalisé en un temps record environ 200 hectares de maïs et de haricots produits dans les territoires de Ngandajika et de Luilu. Ces résultats sont, pour lui, de preuves tangibles que l'agriculture peut-être le pilier pilote de la transformation économique de sa province.

Pour cet ingénieur agricole, il suffit d’une dose de volonté politique pour créer des greniers agricoles dans toutes les provinces, de part le sol riche que possède le pays.

Il a, en outre, appelé les chefs coutumiers à s’impliquer dans la résolution des conflits de terre agricole qui, d’après lui, reste un des handicaps au travail aux agriculteurs.

La RDC a plus de 80 millions d’hectares de terres arables et sa position géographique, à cheval sur l’équateur, lui confère également un avantage climatologique favorable à une agriculture prospère avec l’alternance des saisons, a-t-on lu, par ailleurs.

Toutefois, l’activité agricole a encore une productivité relativement faible. Pourtant, au regard de son potentiel agricole, le pays peut à lui seul, nourrir plus de 50% de la population africaine, selon le plan national stratégique de développement : vision de la RDC à l’horizon 2050.

Heri Manema Henry