« Les routes ouvrent la voie aux transformations. Pour qu’une économie se développe, que de la richesse soit créée et que la prospérité soit partagée, il faut que les personnes et les biens puissent circuler», a-t-on lu dans une tribune publiée sur le site de la Banque mondiale sur «Tout commence par une route».
Et la République démocratique du Congo (RDC) ne fait pas exception. Le pays est resté longtemps enclavé suite à la dégradation avancée de son réseau routier.
Mais, même si on ne le dit pas assez, les œuvres parlent d’elles-même. Les routes congolaises connaissent aujourd’hui un «ouf de soulagement» grâce aux multiples projets d’infrastructures financés par la Sino-Congolaise des Mines S.A. (SICOMINES S.A) dans le cadre du Programme Sino-Congolais.

Aujourd’hui, quatre provinces (Lualaba, Haut-Lomami, Lomami et Kasaï Oriental) sont reconnectées avec l'achèvement de la praticabilité de la Route nationale numéro 1 (RN1), tronçon Nguba-Mbuji Mayi, environ 850 kilomètres. Il s’agit du plus long projet routier du Programme Sino-Congolais actuellement en matière d'infrastructures, avec un coût total estimé à environ 1,08 milliard USD.
En outre, la reconnexion totale du pays se poursuit avec notamment les praticabilités de la route Kananga -Kalamba Mbuji, environ 230 km, reliant le Kasaï Central à l’Angola, de la route nationale numéro 12 (RN12), Materne - Tshela - Singini, environ 118 Km, reliant la RDC à l’Angola et au Congo Brazzaville, de la route nationale numéro 42 (RN42), tronçon compris entre le Lac Mukamba jusqu’à Lusambo, environ 128 km, en intersection avec la route nationale numéro 1 (RN1) ou encore de la route nationale numéro 20 (RN20), tronçon Ingudi - Idiofa, environ 50 km reliant la province du Kwilu aux grandes villes.
Grâce au Programme Sino-Congolais, plusieurs grandes villes et agglomérations du pays sont connectées ouvrant ainsi une voie de développement économique et une amélioration considérables des conditions de vie sociale de ses populations.
Tous ces projets routiers réalisés dans le cadre de ce programme, dans différentes provinces du pays qui ne sont pas les moindres, vont une fois achevés, reconnecter tout le pays.
C’est qui est sûr, tout commence par la route. Et les Chinois l’ont prouvé en améliorant les infrastructures routières congolaises. Grâce à la coopération sino-congolaise, les activités commerciales des populations ont été stimulées ainsi que la circulation des marchandises dans plusieurs zones où jadis, on ne pouvait qu’emprunter la voie aérienne, notamment dans l’espace Grand Kasaï…
Les habitants bénéficient désormais d'une plus grande facilité de déplacement et d'une meilleure qualité de vie, ce qui renforce petit à petit le développement socio-économique local.
Si la réussite du Programme Sino-Congolais a renforcé la coopération et la confiance entre la Chine et la RDC, elle a également apporté une expérience inestimable et créé des bases solides pour la poursuite des projets de coopération dans le domaine des infrastructures.
Aussi, les relations amicales, nées entre les populations chinoises et congolaises, ont permis le transfert réciproque des compétences dans plusieurs domaines notamment en construction des routes et des ponts, en production de pierres concassées, en techniques d’utilisation des machines, en ingénierie,… Le pays peut compter sur cette main d’œuvre locale pour poursuivre la construction des infrastructures sociales de base.
Avec la « solution chinoise » ainsi que la « force chinoise », le pays de Lumumba avec ses richesses du sol et sous-sol, a enregistré en peu de temps une modernisation de ses infrastructures et un développement socio-économique. Ce qui est un modèle non seulement pour la RDC, mais aussi pour d’autres pays africains voulant s’inscrire sur la voie de la modernisation.
SCM
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