Dans les régions du monde touchées par la guerre à l’instar de Gaza en Palestine, Goma ,ville martyre en République démocratique du Congo, Donbass en Ukraine, au moins, un journaliste a été tué en voulant fournir au monde une information fiable et vérifiée.
Le 25 août 2025, cinq journalistes ont été tués par l’armée israélienne, six journalistes l’ont été deux semaines plutôt et 200 journalistes palestiniens tués par la même armée israélienne depuis le 7 octobre 2025, a indiqué Thibault Bruttin, directeur général de Reporters sans frontières (RSF), selon le site internet de RSF consulté dimanche par votre rédaction.
Ces tueries ont poussé 150 médias dans le monde à se mobiliser dans une opération d’envergure, lundi 1er septembre 2025 pour amener les dirigeants de la planète à stopper l’armée israélienne dans ses crimes contre les journalistes, de reprendre les évacuations des journalistes qui souhaitent quitter Gaza et d’obtenir, pour la presse internationale, un accès dans l’enclave palestienne, a-t-on lu sur le site de RSF.
L’Initiative africaine pour la presse et les médias (AfroMedia) , une association de défense de la liberté de presse, a aussi condamné les attaques meurtrières visant les journalistes et professionnels des médias dans la bande de Gaza depuis le 7 octobre 2023.
Selon un rapport du Comité pour la protection des journalistes (CPJ) et la Fédération internationale des journalistes (FIJ), les morts de journalistes enregistrés à Gaza ces derniers mois, font de ce territoire « la zone la plus dangereuse au monde pour exercer le journalisme » au XXIᵉ siècle.
En République démocratique du Congo, un autre pays en guerre et victime d’une agression injustement justifiée, les chiffres de l’Union nationale de la presse congolaise (UNPC) restent alarmants. Environ 90 journalistes ont été contraints de fuir la région, et certains ont même été pourchassés par le M23. En novembre 2024, un journaliste d’une radio communautaire a été assassiné.
Aussi, les restrictions contre les médias par les rebelles du M23 ont été dénoncées par l’ONG Journaliste en danger (JED), qui a révélé même des menaces proférées à l’encontre des médias opérant dans la province du Sud-Kivu, dans l’est de la RDC, par les responsables du mouvement armé AFC/M23, dans un communiqué consulté par votre rédaction.
« Et s’ils ne sont plus là, qui va récolter les témoignages des militaires tombés sur le front, ou documenter les violations des droits de l’homme, ou encore écrire en toute neutralité, sur les grandes histoires de campagne militaires ou des guerres civiles», s’est inquiète une ONG de défense des droits de l’homme.
S’exprimant sur les assassinats dont les journalistes sont victimes,plusieurs acteurs et organisations contactés estiment que la protection du journaliste « s’avère plus qu’une priorité » afin de garantir aux générations futures le droit à une information libre et fiable. Ils ont appelé les États, les chefs des gouvernements, la communauté internationale et l’ONU à plus de protection de journalistes travaillant en zones de conflit en particulier et de tous les journalistes en général .
« Protéger les journalistes, c’est protéger la vérité», a indiqué l’ONG AfroMedia.
ACP
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