L’urgence d’une bonne politique de Santé pour préserver les vies de la population s’impose en République démocratique du Congo (RDC), après la fermeture lundi à Kinshasa, capitale du pays, d’une morgue pour non-conformité aux normes sanitaires.
Alors que le pays n’a pas encore couvert complément les séquelles de l’épidémie de Covid-19, et vit encore celles d’Ebola, M-pox et de la choléra, la mauvaise gestion des morgues risquent de conduire à une propagation rapide.
Les morgues sont installées en plein centre ville. Elles cohabitent donc avec les humains. Ce qui demande une exigence strict dans le respect des normes.
Les autorités administratives sont appelées à plus de rigueur quant à l’octroi d’une autorisation d’ouverture d’une morgue. Et les acteurs politiques de de s’impliquer dans le suivi et contrôle de respect de conformité et d’hygiène pour préserver la santé publique.
Pour d’autres acteurs, la RDC doit avoir des lois plus dures en ce qui concerne la Santé afin d’améliorer l’espérance de vie de sa population.
Selon une publication de janvier 2025 de Statista Research Department, en RDC, un enfant étant né en 2022 avait une espérance de vie de 59,74 ans, soit une espérance de vie supérieure à d'autres pays africains comme la Côte d'Ivoire dont laquelle s'arrêtait à 58 ans en 2020.
Pour rappel, une morgue située dans la partie Est de Kinshasa a été obligée de fermer ses portes pour non-conformité aux normes sanitaires, malgré les recommandations formulées. 44 corps y sont restés entreposés, dont quatre (4) provenant d’une zone de santé locale et 40 d'autres zones.
CONGORELÈVE.NET
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